3/21/2016
Sujet:
Le dilemme du prisonnier dans l'éducation.
Martin
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Ma femme et moi planifions avoir un enfant d'ici quelques années avec l'intention de l'enregistrer à une école française à Scarborough.
Bien que je suis franco-ontarien << de souche >>, je connais quatre langues et nous avons déjà décidé que nous lui enseignerons le mandarin parlé; que la communauté locale lui enseignera l'anglais parlé; que ma femme lui enseignera le mandarin écrit; que je lui enseignerai l'anglais écrit, l'espéranto parlé et écrit et ses devoirs et ses études scholaires et l'école lui enseignera les langues officielles?
Car j'aurai un droit constitutionnel d'enregistrer mon enfant à une école française, je n'ai pas à m'inquéter que notre enfant ne connaisse pas le français avant que je l'enregistre à l'école, ce qui nous permettra donc de lui enseigner des langues officieuses entre temps.
Aussi bien raisonné qu'une telle stratégie peut être, elle nous présente aussi le dilemme du prisonnier. Si nous somme les seuls parents à implémenter une telle stratégie, notre enfant en sortira quadrilingue par la fin de ses études secondaire grâce à l'environnement francophone que l'école et les autres parents lui auront préparés; mais si tout les parents adoptent la même stratégie nous, la culture linguistique de l'école française s'écroulera comme celle de la tour de Babel. Si tout les autres parents le font sauf nous, notre enfant en sort perdant.
De ce que j'ai lu concernant le haut tôt d'élèves non francophones aux écoles françaises de Toronto et les problèmes que ceci leur cause, il me semble que nous ne sommes pas les premiers à explorer cette stratégie. Le résultat est que la qualité de l'éducation française de tous les élèves en souffre.
Comment résoudre ce dilemme du prisonnier face à une provision de la charte canadienne des droits et libertés qui ne peut que l'encourager? |